



17è Biennale Lyon 2024 Art Contemporain,
Vieux-Lyon en Résonance
27 septembre – 11 novembre 2024
Le Vieux-Lyon, terre d’accueil, d’hospitalité
Le Vieux-Lyon, terre d’accueil, d’hospitalité, au cœur du site historique de Lyon sur la rive droite de la Saône, est une terre d’accueil depuis le début de son histoire (la fondation par Lucius Miniatus Plancus de la ville romaine de Lugdunum sur la colline de Fourvière datant de -43 avant J-C), et caractérisée par l’ouverture au monde.
Plaque tournante du commerce de marchandises à la Renaissance entre les pays du Sud et ceux du Nord de l’Europe, Lyon et tout particulièrement le Vieux-Lyon, et son fleuve la Saône, constituent les voix des échanges et de l’ouverture, qui sont toujours vivantes de nos jours.
« Les relations humaines et l’accueil de l’autre sont au cœur de la Biennale de Lyon 2024 ».
Intitulée « Les voix des fleuves/Crossing the water », la 17e édition de la Biennale de Lyon « invite les artistes à évoquer, interroger, poursuivre le sujet des relations qui se nouent et se délient entre les êtres et avec leur environnement ». Ce qui résonne d’autant plus dans le contexte du Vieux-Lyon, qu’il est au cœur de l’histoire de Lyon, qui se caractérise par l’accueil, l’hospitalité, l’ouverture : « Lyon ville ouverte », des textes de Régis Neyret (édition de novembre 2023), figure emblématique de la renaissance et sauvegarde du patrimoine du Vieux-Lyon, en expriment parfaitement toutes les dimensions.
En inscrivant un parcours d’art contemporain et d’art urbain in situ au cœur du patrimoine historique mettant en valeur le Vieux-Lyon, terre d’accueil et d’hospitalité, en résonance à la 17ème Biennale de Lyon, l’association « Art et Patrimoine Vieux-Lyon », association sans but lucratif et d’intérêt général, désire contribuer à l’hospitalité du Vieux-Lyon envers tous les hommes et toutes les femmes, et à faire partager les lieux et le site patrimonial par l’art.
Cinq lieux/sites jalonnent le parcours d’art urbain dans le Vieux-Lyon avec sept artistes : l’oratoire du Diocèse Catholique de Lyon/cour du Palais épiscopal St-Jean ; le jardin archéologique attenant à la cathédrale St-Jean (vestige de l’arche de l’ex-église Ste-Croix) ; le Temple du Change ; la cour intérieure patrimoniale au 52 rue St-Jean (« Mandragore ») ; et le jardin de la Basoche.


1 – Diocèse Catholique de Lyon / Cour du Palais épiscopal Saint-Jean :
Exposition Denis PRIEUR : « Tout ce qui nous relie »
Denis Prieur né en 1957 à Moret-sur-Loing en Seine-et-Marne, entre à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1973 à l’âge de 16 ans. Il travaillera dans les ateliers de Pierre Carron et de Pierre Faure. En 1977, il expose pour la première fois à la maison des Beaux-arts à Paris et rencontre le galeriste Albert Loeb qui présente son travail la même année. Exposé à plusieurs reprises à la maison des Beaux-arts à Paris (1978, 1991), il participe au Salon de Monaco en 1996 et 1997, et expose à l’Hôtel de ville de Paris en 1995. Quelques-unes de ses œuvres appartiennent aux collections du Musée National d’Art Moderne et du Centre Georges Pompidou, Paris.
Vers quatorze ans, lassé des cours généraux, il préférait faire des pastels au Louvre, de Poussin, David et Chassériau. Le principal choc fut Delacroix au Louvre. Il était saisi par son sens de la saillie et du mouvement, de la torsion de la lumière et du retournement des volumes vers la profondeur. Son sens du reflet fait tourner les plans qui regardent le ciel, la verticale au sol pour faire tourner les volumes. En outre, sa jeunesse passée avec son oncle, fresquiste, a fait de Denis Prieur un peintre très sensibilisé et imprimé par le patrimoine
Les œuvres de Denis Prieur exposées dans les baies vitrées de l’oratoire du Diocèse Catholique de Lyon, symbolisent « tout ce qui nous relie » ; elles font résonner les voix singulières de ces lieux, de leurs récits, de leur accueil et hospitalité, que le travail de Denis Prieur incarne si bien. C’est un peintre qui nous relie par sa peinture incarnée.
Quatre tableaux, datés de 2023, de Denis Prieur, sont présentés :
- Eglise de Moret
- Portrait du Christ en robe de Lacordaire
- Nu de dos
- Saint-Jean le sacrificateur
Exposition en partenariat avec la galerie Françoise Besson, Lyon 1er




2 – Jardin archéologique attenant à la cathédrale Saint-Jean :
Exposition Elie GERBE : « Arche Gothique ouverture sur le monde »
Elie Gerbe est né à Lyon en 1971.
Attiré dès sa jeunesse par les couleurs, les courbes et le style organique de Gaudi, de Niki Saint Phalle, et « Le Palais Idéal du Facteur Cheval » (Hauterives, Drôme), le plasticien fabrique aujourd’hui des sculptures volumineuses et lumineuses, telles que des coraux, des planètes, des inspirations des fonds marins aux fonds cosmiques qui s’entremêlent.
Mêlant des teintes allant du jaune au rouge, en passant par le rose ou l’orange, il veut ainsi nous transporter dans une ambiance onirique, poétique et parfois psychédélique. Pour créer cet univers, l’artiste utilise sa matière de prédilection : la mousse expansive, un matériau léger et translucide qui lui permet de surprendre et de créer une ambiance douce-heureuse.
Il a effectué de nombreuses Installations sur des festivals de musique, de danse, ainsi que dans des lieux de divertissements.
Elie Gerbe a fait en 2022 une exposition à la Croix-Rousse (La Menuiserie) en résonance à la Biennale de Lyon 2022, ainsi qu’une seconde au Planétarium de Vaulx-en-Velin.
A l’occasion des toutes récentes Journées Européennes du Patrimoine des 21-22 septembre 2024, Elie Gerbe a installé dans le site patrimonial des Alycamps à Arles, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, trois lunes illuminées, qui font résonance avec le site du jardin archéologique du Vieux-Lyon.

3 – Jardin de la Basoche :
Exposition Nicolas BADOUT : « Le Portail »
Nicolas Badout est né à Lyon en 1992.
Architecte diplômé d’Etat, Nicolas se forme par goût aux arts appliqués à Lyon, illustrateur, sérigraphe, street artiste et architecte. Sa technique privilégiée reste le dessin au pinceau, à l’encre de Chine ou bien à l’acrylique.
Nicolas Badout crée des univers graphiques méticuleux, jouant avec le clair-obscur et explorant la frontière entre réel et imaginaire.
Inspiré par la littérature et l’actualité, il capture un monde en perpétuel mouvement.
Médium : Peinture acrylique et feutre. Technique : Fresque murale et dessin
Au jardin de la Basoche, sa création in situ, deux collages dans les « portes » à l’est et ouest du jardin, s’intitulent « Le Portail »
En partenariat avec le festival artistique AiRT de FAMILLE 2024.


4 – Cour intérieure patrimoniale, 52 rue Saint-Jean (« Mandragore ») :
Exposition Pierre MATHIEU, alias Trépid : « Accueillir, briser la peur »
Trépid est un artiste peintre né en 1997 à Lyon, qui excelle dans la réalisation de fresques. Il travaille tant sur toile en petit format que sur des murs de grande envergure.
Son univers artistique est de style figuratif et influencé par l’impressionnisme, où dominent des camaïeux de bleus violacés. .
En outre, Trépid apprécie particulièrement l’aspect parfois imposant de l’art mural et trouve de la satisfaction dans l’idée de partager son œuvre avec les habitant.e.s.
Médium : Peinture à l’huile, gouache et acrylique. Technique : Fresque murale & peinture sur toile
Son installation in situ dans la cour intérieure patrimoniale au 52 rue St-Jean, rue centrale du Vieux-Lyon, s’intitule « Accueillir, briser la peur ».
En partenariat avec le festival artistique AiRT de FAMILLE 2024.


5 – Temple du Change, place du Change :
Exposition Collective, trois artistes :
- Xiaojun SONG, franco-chinoise
- Niloufar BASIRI, franco-iranienne
- Sohyun PARK, franco-sud-coréenne
« Vieux-Lyon, terre d’accueil et d’hospitalité »
Xiaojun Song, Franco-Chinoise
Née en 1983 à Wuhan, Chine, Xiaojun SONG appartient à la génération issue de la politique de l’enfant unique débutée dans les années 80 en Chine. C’est là qu’elle a grandi jusqu’à l’âge de 24 ans. Après avoir été diplômée à l’Ecole des Beaux-Arts du Hubei à Wuhan en Chine, Xiaojun Song est arrivée en France pour continuer ses études d’art à l’Ecole des Beaux-Arts de Nancy.
En 2010, elle obtient son DNAP et en 2012 son DNSEP option art. Elle vit et travaille aujourd’hui dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et est représentée par la galerie Françoise Besson à Lyon.
Série Méditation: sa série « Méditation » est le reflet de sa pensée sur la vie, composée de gestes inlassablement répétés. Du matin au soir, comme de la naissance à la mort, tout n’est fondamentalement que répétition d’un même cycle. Quel que soit le sens que nous leur donnons, toutes les choses que nous faisons nous amènent irrémédiablement au bout de notre vie.
Le mouvement du trait est semblable à celle-ci, il se présente comme un départ vide de sens. Il vient de nulle part pour aller nulle part. Il est à la fois sa cause et son effet. A l’instar du principe de genèse taoïste, le premier trait engendre le second, puis le troisième et enfin la totalité de la composition. La raison d’être du trait n’est pas ailleurs que dans l’engendrement successif et répété des autres, lorsque le principe pictural du geste s’efface peu à peu pour devenir pleinement méditatif.


Niloufar BASIRI, Franco-Iranienne
Née en 1985 à Ispahan en Iran, Niloufar Basiri vit et travaille à Lyon. Après les études d’architecture, elle s’initie à la peinture avant d’arriver en France où elle obtient son diplôme à l’École supérieure d’Art de Clermont Métropole en 2020. Elle est actuellement résidente au Grand Large, une association pour la jeune création en Auvergne-Rhône-Alpes.
Née en 1985 à Ispahan en Iran, Niloufar Basiri vit et travaille à Lyon. Après les études d’architecture, elle s’initie à la peinture avant d’arriver en France où elle obtient son diplôme à l’École supérieure d’Art de Clermont Métropole en 2020. Elle est actuellement résidente au Grand Large, une association pour la jeune création en Auvergne-Rhône-Alpes.
On retrouve dans son travail sous forme de broderies, des éléments de miniatures persanes incorporés dans les toiles de Jouy, une étoffe typiquement française. Ces derniers partagent le même instant dans les scènes de la vie quotidienne, de la faune et la flore. Mais aussi ces liens se retrouvent dans sa série de broderie et de dessin qui représente un espace intermédiaire, un « ailleurs » qui n’est pas forcément un lieu géographique réel, mais un endroit imaginaire.


Sohyun PARK, Franco-Sud-Coréenne
Née en 1991 à Séoul, Corée du Sud, Sohyun Park, artiste plasticienne, diplômée de l’École Supérieure d’Art et de Design (ESAD) de Grenoble en 2019, a une pratique de dessin, de peinture et de maquettes. Elle travaille entre Lyon et Séoul.
Elle s’intéresse tout particulièrement à la notion du temps à travers le genre de la vanité (oeuvres composées de matières organiques), mais également au concept de géographie mémorielle, par la réalisation de cartographies subjectives de ses trajectoires, principalement en milieu urbain, en France ou ailleurs (Lyon, Grenoble, Annecy, Tours, Blois, Genève, Tokyo…), ainsi que par la fabrication de maquettes d’architectures.
Ces dessins et installations lui permettent de confronter l’Histoire avec un grand H aux histoires individuelles, pour mieux en questionner la véracité.

