L’ASSOCIATION ART ET PATRIMOINE VIEUX-LYON A POUR OBJET
D’ORGANISER ET DE PROMOUVOIR DES ÉVÉNEMENTS DE CRÉATION ARTISTIQUE CONTEMPORAINE DE TOUS TYPES METTANT EN VALEUR LE PATRIMOINE DU VIEUX-LYON,
SITE HISTORIQUE DE LYON INSCRIT
AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO
ET DISPOSANT D’UN HÉRITAGE PATRIMONIAL EXCEPTIONNEL
43 AV JC > LUGDUNUM
En 43 av. J.-C., Lucius Munatius Plancus fonde la ville romaine de Lugdunum sur la colline de Fourvière.
Lugdunum signifie « hauteur bien éclairée », des deux racines « lug », lumière et « dunum », fort, mont.
Le développement de la nouvelle cité est très rapide : trente ans après la fondation, le théâtre romain est probablement achevé, et l’amphithéâtre est réalisé en 19 av. J.-C. et agrandi au IIe siècle. Dès le IIIe siècle ap. J.-C., la ville se replie sur la rive droite de la Saône.
La colline de Fourvière concentre de nombreux éléments de la civilisation romaine : le jardin archéologique avec le grand théâtre et l’Odéon, le musée gallo-romain, les thermes de la rue des Farges.
1100 > MOYEN-AGE
L’histoire de Lyon est intimement liée à la Saône qui est véritablement le berceau de la ville.
Au Moyen-Âge le cœur de la ville se situe autour de la cathédrale Saint-Jean, dont la construction s’étale sur trois siècles de 1175 à 1480.
La cathédrale de style gothique est orientée Est-Sud-Est. L’édifice, construit en calcaire blanc, est doté de quatre tours dépourvues de flèches. La particularité la plus visible de la façade est d’être surmontée d’un haut pignon triangulaire, plus haut que les tours de façade.
Le chevet de l’édifice est de conception romane et se situe côté Saône ; il est donc dépourvu d’arcs-boutants.
Le parvis de la cathédrale correspond à la place Saint-Jean, qui est le centre du quartier Saint-Jean et du Vieux-Lyon.
1500 > RENAISSANCE
Le Vieux-Lyon (quartiers de Saint-Paul, Saint-Jean et Saint-Georges), sur la rive droite de la Saône, fut le centre de Lyon au Moyen-Âge et à la Renaissance.
A la Renaissance, Lyon est un carrefour commercial et haut lieu du négoce et de la banque :
comme dans l’Antiquité, la situation géographique de Lyon en fait une plaque tournante du commerce de marchandises, entre les pays du Sud et les pays du Nord.
De grandes familles de banquiers et commerçants italiens, de Florence, de Toscane et de Venise, s’établissent à Lyon et se font construire dans les quartiers St Jean et St Paul de somptueuses demeures. L’actuel musée Gadagne était l’hôtel particulier de cette famille florentine.
Eléments caractéristiques de l’époque Renaissance: maisons de quatre à cinq étages, escaliers à vis, tours, cours avec galeries, puits, façades avec fenêtres à meneaux que l’on peut voir dans le Vieux-Lyon (notamment rue Saint-Jean, rue des Trois Maries, rue du Bœuf, place du Change, rue Lainerie, rue Juiverie).
1800 > ÉPOQUE MODERNE
Sur la colline de Fourvière jusqu’à la fin du XVIIIe, un grand nombre de couvents ecclésiastiques se sont implantés, qui disparurent juste après la Révolution de 1789, mais de nombreux bâtiments, transformés, se retrouvent aujourd’hui.
La basilique Notre-Dame de Fourvière fut érigée entre 1891 et 1894 : de style néo-gothique et néo-byzantin, elle constitue un des repères les plus visibles de l’agglomération et l’un des symboles de la ville de Lyon.
La Presqu’Ile (quartiers d’Ainay, Bellecour/Jacobins, et Terreaux/Cordeliers) : à partir de 1853, de grands travaux transforment la partie centrale de Lyon : rue Victor Hugo, rue de l’Impératrice (rue Édouard Herriot), rue Impériale (rue de la République), place Impériale (place de la République), place des Cordeliers, le Palais du Commerce.
L’histoire du développement de de Lyon est spécialement originale. L’évolution de la majorité des villes historiques importantes est souvent en format concentrique, celle de Lyon est très nettement orientée d’Ouest en Est : la partie romaine depuis le haut de la colline de Fourvière, les quartiers médiévaux et Renaissance sur la rive droite de la Saône puis la rive gauche (Presqu’Ile), les époques suivantes jusqu’au XIXe siècle entre les deux fleuves (Rhône et Saône) et sur la colline de la Croix-Rousse, et enfin du XIXe au XXe sur la rive gauche du Rhône et au-delà vers l’Est.
AUJOURD’HUI
En 1998, le site historique de Lyon est inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
C’est un site unique ayant un héritage patrimonial exceptionnel, situé sur les bords de la Saône, lieu de la fondation de Lyon. Il a été classé secteur sauvegardé (le premier en France) en 1964, et attire un grand nombre de visiteurs.
En 2018, Lyon fête 20 ans d’inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
La première manifestation a eu lieu en collaboration avec la Biennale de Lyon 2019 d’art contemporain, avec un parcours d’art urbain dans le Vieux-Lyon, en même temps que le développement avec des écoles du Vieux-Lyon et Fourvière, de projets de création artistique (art contemporain, danse, photographie) par des élève de CM1-CM2, ayant pour thème l’art et le patrimoine.